Dernière mise à jour à 09h21 le 08/12
La dernière génération du "soleil artificiel" chinois, le réacteur à fusion nucléaire HL-2M, a récemment été achevée et mise en service avec succès à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest), marquant une avancée technologique du pays dans ce domaine.
Le réacteur est appelé "soleil artificiel" en raison de son mode de production de chaleur et d'énergie similaire à celui du soleil.
Con?u et construit par l'Institut de physique du sud-ouest de China National Nuclear Corporation (CNNC), le HL-2M est le plus grand tokamak du pays, qui est un dispositif de confinement magnétique expérimental explorant la physique des plasmas et les possibilités de produire de l'énergie par fusion nucléaire.
En coopération avec l'UE, le Japon, la République de Corée, la Russie, les Etats-Unis et l'Inde, la Chine participe actuellement au projet du Réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER), le plus grand projet de réacteur nucléaire à fusion nucléaire de type tokamak en construction du monde, situé au centre de recherche nucléaire de Cadarache, dans le sud de la France,
"Le HL-2M est indispensable pour que les Chinois jouent un r?le plus important dans le cadre du projet d'ITER", a indiqué Liu Yong, responsable du projet du HL-2M.
Selon M. Liu, un dispositif comme le HL-2M permet non seulement de procéder d'avance à des recherches en soutien du projet d'ITER, mais aussi d'être une plate-forme importante pour la Chine afin de former des talents dans le domaine de la fusion nucléaire contr?lée.