Dernière mise à jour à 11h02 le 16/09
(Photo/Xinhua) |
Une universitaire de la région autonome ou?ghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) a publié le 14 septembre une enquête pour démystifier les mensonges et les rumeurs sur la population de la région.
Intitulée ? Réponse aux mensonges d'Adrian Zenz sur le contr?le des naissances au Xinjiang : une enquête sur le désir de fécondité des femmes des minorités ethniques du Xinjiang ?, l'étude de Lin Fangfei, professeure agrégée à l'Université du Xinjiang, a utilisé des faits et des chiffres pour réfuter les allégations d'Adrian Zenz.
Selon l'enquête de Mme Lin, les allégations de stérilisation obligatoire au Xinjiang sont, en substance, de fausses informations sans fondement forgées par les états-Unis et certaines fondations et universitaires occidentaux. Dans son étude, la professeure agrégée a démystifié six mensonges individuels apparus dans le rapport d'Adrian Zenz.
- Adrian Zenz a affirmé que, depuis 2015, le taux de croissance naturelle de la population du Xinjiang a fortement chuté.
L'enquête de Mme Lin a indiqué que le taux de croissance naturelle de la population au Xinjiang a effectivement montré une tendance à la baisse, mais que son déclin n'est en aucun cas aussi ? brutal ? que celui décrit dans le rapport d'Adrian Zenz. Et ce phénomène n'est certainement pas d? à ces causes alléguées sans fondement par les gouvernements et les universitaires occidentaux.
Selon l'enquête, ce changement démographique reflète les efforts à long terme de la Chine et les réalisations importantes dans la promotion de politiques visant à protéger les droits et les intérêts des femmes et des enfants.
Le Xinjiang, en particulier sa région méridionale, conna?t un développement social et économique rapide. De plus en plus de femmes appartenant à des minorités ethniques jouissent pleinement du droit à l'éducation et à l'emploi et ont également obtenu une plus grande autonomie en matière de procréation.
Enfin, l'enquête a montré que le taux de croissance naturelle de la population du Xinjiang en 2018 était de 6,13 pour mille, nettement supérieur au taux de croissance naturel de la population nationale de 3,81 pour mille.
- Adrian Zenz a affirmé que la préfecture autonome kirghize de Kizilsu s'était fixé un objectif sans précédent de croissance démographique proche de zéro pour 2020 -à peine 1,05 pour mille.
En fait, le rapport d'Adrian Zenz a complètement falsifié ces chiffres, qu'il attribue à un document officiel du gouvernement de Kizilsu. Ce document indique clairement que l'objectif de taux de croissance naturelle de la population en 2020 est de 1,05%, soit 10,5 pour mille. Selon l'enquête, Adrian Zenz a délibérément altéré l'unité du ratio et fabriqué de faux chiffres.
- Adrian Zenz a également affirmé que les documents du gouvernement du Xinjiang stipulaient que les femmes appartenant à des minorités ethniques qui violaient les politiques de planification familiale seraient envoyées dans des centres d'enseignement et de formation professionnels.
? Ironiquement, après avoir parcouru ces documents officiels répertoriés et cités par Adrian Zenz dans le rapport, je n'ai trouvé aucune preuve pour prouver ses propres affirmations ?, a souligné Mme Lin dans l'enquête.
- Adrian Zenz a également menti en déclarant qu'en 2018, au moins 80% des nouvelles procédures d'insertion de DIU en Chine avaient été effectuées au Xinjiang.
En fait, selon les statistiques publiées par la Commission nationale de la santé citées par l'enquête, le nombre de nouvelles procédures d'insertion de DIU dans le Xinjiang en 2018 s'est monté à 328.475, alors que le nombre à l'échelle nationale s'est élevé à 3 774 318. Il est facile de calculer que le nombre de nouvelles procédures d'insertion de DIU au Xinjiang ne représentait que 8,7% du total national. De toute évidence, souligné l'enquête, le pourcentage allégué par Adrian Zenz est loin des données réelles.
? Les politiques d'égalité ethnique mises en ?uvre par le gouvernement chinois conduiront certainement les gens de tous les groupes ethniques du Xinjiang vers un avenir plus prospère et plus stable ?, a conclu l'enquête.