Dernière mise à jour à 14h48 le 25/08
Selon des résultats de recherche de l'Université de Hong Kong, un homme vivant dans la région administrative spéciale a été infecté par le nouveau coronavirus pour la seconde fois.
L'homme, agé de 33 ans, avait été confirmé pour la première fois comme infecté le 26 mars et était sorti de l'h?pital le 14 avril après s'être rétabli de la maladie. Il a été testé à nouveau positif lors du contr?le d'entrée à l'aéroport de Hong Kong le 15 ao?t à son retour d'un voyage en Espagne via le Royaume-Uni. Il a de nouveau été hospitalisé et est resté asymptomatique, a indiqué l'équipe de recherche de l'Université de Hong Kong.
Des personnes portant des masques sortent d'une station de métro de la région administrative spéciale de Hong Kong (sud de la Chine) le 13 ao?t 2020. (Photo / Xinhua)
Le patient serait le premier cas documenté de réinfection au monde par le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19.
Des cas de réinfection présumée ont déjà été signalés, mais aucun n'a jusqu'à présent été confirmé par des tests rigoureux. Les personnes guéries sont connues pour porter des fragments viraux pendant des semaines, ce qui peut conduire à des résultats de test positifs en l'absence de virus vivant. Mais les chercheurs de Hong Kong ont séquencé le virus des deux infections de l'homme et ont trouvé des différences significatives, suggérant que le patient avait été infecté une seconde fois.
? L'affaire montre que la réinfection peut se produire même juste après quelques mois de guérison de la première infection. Nos découvertes suggèrent que le SRAS-CoV-2 peut persister chez l'homme, comme c'est le cas pour d'autres coronavirus humains communs associés au rhume, même si les patients ont acquis une immunité via une infection naturelle ou via la vaccination ?, ont déclaré les chercheurs à CNN.
Les résultats montrent également que les personnes qui ont déjà eu un coronavirus devraient néanmoins se faire vacciner si et quand un vaccin devient disponible, ont déclaré les chercheurs. ? Les patients ayant une infection antérieure au COVID-19 devraient également se conformer aux mesures de contr?le épidémiologique telles que le masquage universel et la distanciation sociale ?, ont-ils demandé.