Dernière mise à jour à 17h10 le 08/05
Récemment, un médecin de base de la province du Jiangsu (est de la Chine) a publié sur son compte public WeChat ? Super Docteur Ding ? la lettre ouverte d'une infirmière qui a aidé le Hubei au président américain Donald Trump. Dans cette lettre, cette infirmière a véritablement retracé l'expérience réelle de dizaines de milliers de membres du personnel médical à Wuhan, ces héros en blanc qui sont toujours allés de l'avant sans peur et sans jamais reculer.
Le texte intégral de la lettre ouverte est le suivant :
Lettre ouverte au président Trump
Cher président Trump :
Bonjour Je suis une infirmière spécialisée en médecine respiratoire qui est revenue d'un h?pital de Wuhan, où j'étais allée pour soigner des patients. Là, à Wuhan, 42 000 travailleurs médicaux venus en aide et de leurs collègues locaux du Hubei ont lutté jour et nuit pour sauver des vies ! Aujourd'hui, je veux vous écrire une lettre pour vous raconter l'histoire de ce qui s'est passé à Wuhan.
Le jour du départ pour Wuhan, c'était le réveillon du Nouvel An chinois, tout comme le réveillon de No?l aux états-Unis. C'est aussi le jour le plus important pour les retrouvailles familiales en Chine, mais je suis une travailleuse médicale, et sauver des vies est notre devoir et notre engagement. Dans cet esprit, ces 42 000 membres du personnel médical et moi avons quitté notre famille sans la moindre hésitation et nous nous sommes précipités en toute hate vers Wuhan de tous les coins de la Chine pour commencer la bataille entre la vie et la mort.
Cette épidémie soudaine a déferlé de manière aussi effrayante que violente. Au début, nos fournitures médicales étaient vraiment insuffisantes. Pour les économiser, même si nous dégoulinions de transpiration, et même si nous avions la tête qui tournait et que nous nous sentions nauséeux, nous ne voulions pas enlever nos vêtements de protection, même pour respirer un peu. C'est pourquoi, quand j'ai vu des médecins aux états-Unis utiliser uniquement des sacs en plastique comme vêtements de protection, j'ai ressenti la même chose. Quand j'ai vu aussi les familles de membres du personnel médical américain qui avaient perdu leurs proches exprimer leur douleur et verser des larmes en tenant leurs photos, j'ai eu le c?ur serré.
Aujourd'hui, les jours les plus difficiles sont passés. Ce qui me réjouit le plus, c'est de voir de plus en plus de patients guérir et sortir des h?pitaux, en particulier les personnes agées aux cheveux gris. Nous soignons chaque personne agée comme si c'était nos propres parents, sans jamais renoncer ni abandonner, et nous avons traité plus de 3 600 patients agés de plus de 80 ans dans la province du Hubei. J'en suis vraiment heureuse et fière, car ils ont travaillé dur pour la vie que nous avons aujourd'hui, et aujourd'hui c'est moi qui ai l'occasion de tout faire pour leur propre vie.
à Wuhan, nous avons fait de notre mieux pour traiter tout le monde, d'une personne agée de 108 ans à un bébé de seulement 30 heures. Notre devoir le plus absolu est de sauver des vies et d'aider ceux qui souffrent ! La vie est au-dessus de tout le reste !
Monsieur le président, c'est ce qui s'est passé à Wuhan.
Je sais qu'en ce moment, de nombreux Américains souffrent du virus, je sais que de nombreux travailleurs médicaux américains se battent en première ligne et que de nombreuses autres personnes agissent dans l'ombre, s'occupant des autres de différentes manières. Je les salue ! Je transmets mes souhaits les plus sincères au peuple américain !
Une infirmière qui a aidé le Hubei
Le 4 mai 2020