Dernière mise à jour à 09h44 le 23/11
Une femme de 53 ans a été arrêtée le 21 novembre à Osaka après avoir avoué s'être débarrassée de quatre enfants morts qu'elle avait mis au monde sur une période de cinq ans, enfouissant les corps dans des seaux remplis de béton. Après que cette femme, du nom de Mayumi Saito, se soit rendue aux autorités le 20 novembre, la police a effectivement trouvé quatre seaux remplis de béton dans un placard de son appartement à Neyagawa, dans la préfecture d'Osaka. Les récipients mesuraient chacun environ 30 centimètres de hauteur.
L'analyse d'imagerie a confirmé que tous les seaux contenaient effectivement des os humains, apparemment ceux des nourrissons. Les sources de l'enquête croient que les quatre bébés sont nés de Saito et d'un seul partenaire. Elles vont à présent procéder à des autopsies en recherchant les circonstances précises des décès. Selon la police, le délai de prescription pour abandonner un corps est de trois ans, mais la présumée coupable a été arrêtée pour avoir transporté le corps de l'un des bébés d'un endroit différent vers son appartement, où elle a emménagé à l'été 2015.
Elle a dit à la police qu'elle avait jeté les corps entre 1992 et 1997, affirmant qu'elle n'avait pas l'argent nécessaire pour élever les enfants. D'après la police, qui a cité les propos de Saito, elle se sentait de plus en plus coupable de ses actions au fil des ans, mais qu'il n'y avait personne à qui parler à ce sujet, avant qu'elle finisse par se décider à avouer son horrible geste. Ses allégations choquantes n'ont été révélées qu'après que Saito se soit présentée à un poste de police de la ville de Neyagawa le 20 novembre vers 9h30.
Selon le radiodiffuseur public NHK, Saito a dit aux enquêteurs qu'elle avait accouché elle-même de ses propres enfants, et qu'elle n'avait pas informé son partenaire des grossesses. D'après la cha?ne de télévision NHK, la police va désormais chercher à vérifier si les bébés étaient vraiment de la présumée coupable basé sur l'analyse de leur ADN et elle prévoit également d'interroger son compagnon. D'autres reportages ont affirmé, citant des témoignages de voisins et de fonctionnaires du logement- que Saito travaille à temps partiel tout en vivant de l'aide sociale et qu'elle vit avec un jeune homme en fin d'adolescence qui est apparemment son fils.