Plus de 5.000 éléments de preuve au Musée des preuves des crimes de guerre commis par l'Unité 731 de l'armée japonaise, à Harbin, dans la province chinoise du Heilongjiang (nord-est), possèdent désormais une carte d'identification électronique, a-t-on appris mardi de sources du musée.

La Chine a lancé une enquête nationale sur les reliques culturelles portables entre mai 2013 et ao?t 2016.

Après enquête, les informations de base de 5.378 reliques culturelles portables de ce musée ont été entrées dans une base de données en ligne de l'Administration d'Etat du patrimoine culturel, a indiqué Gao Yubao, directeur du département de la protection du site de l'Unité 731.

Le musée se situe sur le site de l'ancienne base de recherche, de test et de production d'armes biologiques de l'Unité 731 de l'armée japonaise.

L'Unité 731 était une unité de guerre biologique et chimique de l'armée japonaise. La construction de la base a commencé en 1935 durant l'occupation du nord-est de la Chine par l'armée japonaise.

Au moins 3.000 personnes sont mortes dans la base entre 1939 et 1945, la plupart lors de tests pour le développement d'armes biologiques. Les armes biologiques ont tué au moins 300.000 personnes à travers la Chine.