Dernière mise à jour à 14h13 le 14/11
Le budget moyen des Fran?ais pour les fêtes de fin d'année s'élève à 577 euros, soit une hausse de 0,23% par rapport à 2014 (575,9 euros), comme le révèle une étude publiée vendredi par le cabinet Deloitte.
Plus d'un Fran?ais sur deux (54%) considère que son pouvoir d'achat s'est "au moins stabilisé". Une des nouveautés en 2015 porte sur les Fran?ais qui prévoient d'offrir des cadeaux plus qualitatifs au détriment de la quantité : "le budget d'un cadeau offert à chaque catégorie de personnes est ainsi en augmentation (+5% en moyenne)", note Deloitte.
Autre nouveauté, même si le noyau familial représente plus de la moitié du budget cadeaux au total (58%), les consommateurs vont consacrer cette année une plus grande partie de leur budget cadeaux à leurs proches.
"Parmi les pays sondés, nous observons que le budget consacré aux cadeaux offerts à ses enfants reste favorisé. Avec la légère amélioration du budget cadeau cette année, les Fran?ais ont l'intention de privilégier, comme pour les adultes, la qualité des cadeaux pour les enfants au détriment de la quantité : 3,6 cadeaux leur seront offerts en 2015 contre 4 en 2014, et avec une valeur unitaire passant de 34,1 euros en 2014 à 42,5 euros en 2015", analyse Deloitte.
Parmi les cadeaux les plus offerts aux adultes, pour la première fois en 4 ans, ce sont les chocolats qui se classent en tête du classement à égalité avec les livres. En France, les dépenses dédiées à l'alimentation sont de 184 euros (soit +2,61% par rapport à 2014), et celles liées aux divertissements s'élèvent à 43 euros (soit -11,27%).
En 2014, les Fran?ais ont davantage tardé à faire leurs achats de No?l qui seront plus anticipés en 2015 : près d'un Fran?ais sur deux (48%) aura effectué ses achats à la fin du mois de novembre. La période de novembre est cette année la plus prisée, avec 36% des achats qui y seront réalisés contre 32% en 2014.
Toutefois, un achat sur deux sera fait en décembre, avec 31% des achats effectués sur la première quinzaine et 15% sur les 9 jours précédents No?l (contre 18% en 2014) souligne l'étude.