Dernière mise à jour à 08h39 le 18/08
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Un criminel de guerre japonais a avoué avoir violé des dizaines de femmes chinoises lors de la guerre d'agression du Japon contre la Chine, selon des archives publiées lundi.
Le Bureau national des archives a publié en ligne la septième confession figurant parmi une série de 31 confessions manuscrites rédigées par des criminels de guerre japonais. Ikuma Yamamura, né en 1919 dans la préfecture de Yamaguchi au Japon, a avoué avoir violé des femmes chinoises et tué des civils chinois entre 1940 et 1945.
Il a violé au moins 21 femmes agées de 13 à 50 ans lors de l'invasion japonaise dans les province du Hubei et du Hunan et dans la région autonome Zhuang du Guangxi. Il a également violé 27 autres femmes à 43 reprises dans les soi-disant "stations de réconfort", selon sa confession écrite en 1954.
Il a participé au massacre de quatre paysans chinois dans le district de Jingmen au Hubei en juin 1940 et a abattu fin ao?t 1944 quatre autres paysans avec un fusil dans le district de Hengyang, au Hunan, selon sa confession.
Un total de 31 confessions rédigées par des criminels de guerre japonais ont été publiées en ligne à un rythme d'une par jour dans le cadre des commémorations de la fin de la guerre qui se tiendront le 3 septembre.