Les constructions illégales envahissantes mettent les hutongs historiques de Beijing en danger de disparition.
C'est l'avertissement lancé par les habitants et les historiens, qui ont appelé les autorités à faire davantage d'efforts pour protéger cette partie unique de la culture de la capitale chinoise.
Les hutongs sont des ruelles étroites qui étaient traditionnellement bordées de siheyuan, les résidences à cour carrée.
En 2000, Beijing comptait encore 1 300 hutongs, selon l'historien amateur Zhang Wei. Mais il estime que, depuis lors, au moins la moitié d'entre eux ont disparu.
Il met cette disparition sur le compte du développement urbain rapide et des constructions illégales incontr?lées.
?Des batiments ont été construits sans autorisation par des résidents qui veulent améliorer leurs conditions de vie, mais ne veulent pas déménager ?, a déclaré cet homme de 36 ans, qui gère le site oldbeijing.net.
Les autorités de patrouille urbaine du District de Dongcheng ont démoli une extension sauvage du deuxième étage d'une maison à Dongsi Qitiao le 23 septembre après que le propriétaire ait refusé de l'enlever, a signalé le Beijing Evening News.
En ao?t, le Gouvernement de Beijing a exigé la démolition de structures illégales dans cinq immeubles de grandes zones urbaines, dont celui de Dongsi Qitiao.
La ville a lancé une campagne visant à démolir les constructions illégales dans toute la ville, y compris dans les hutongs, en mars dernier.
Selon la réglementation, les gens peuvent signaler des constructions illégales aux officiers de patrouille en milieu urbain, plus connus sous le nom de chengguan, et les batiments jugés illégaux seront démolis par la force.