A la fin de l'année dernière, une étudiante avait été victime d'un viol collectif dans un bus en Inde. Violemment frappée ensuite, elle ne survécut pas à l'agression, déclenchant des débats dans toute l'Inde sur la sécurité personnelle des femmes. Mais tout récemment, le viol d'une fillette de cinq ans a de nouveau déclenché la fureur de la population indienne. Selon le journal britannique Daily Mail du 21 avril, la foule s'est rassemblée devant le siège de la police dans la capitale, New Delhi, demandant le renvoi du chef de la police. Il y a également eu de sévères affrontements entre la foule et la police.
Selon l'article, la fillette avait disparu le 15 avril, avant qu'un voisin ne la retrouve deux jours plus tard et donne l'alarme. Sa famille avait bien signalé sa disparition à la police, mais celle-ci aurait refusé de lancer une enquête, allant même jusqu'à proposer 25 Livres (250 Yuans) à la famille pour que celle-ci garde le silence. Cette affaire a déclenché la colère du public face à l'inefficacité du Gouvernement indien à gérer une nouvelle affaire de ce genre. Pendant deux jours consécutifs, une foule de manifestants s'est rassemblée devant le siège de la police, protestant contre le fait que celle-ci a purement et simplement ignoré la déclaration de disparition de la fillette faite par la famille.
De plus, quelque 100 militants du parti Bharatiya Janata se sont rassemblés le 21 avril devant la résidence du chef du Parti du Congrès, Sonia Gandhi, exigeant du Gouvernement qu'il assure la sécurité personnelle des femmes. Les manifestants ont également demandé le renvoi du chef de la police ainsi que celui des policiers qui ont refusé de lancer une enquête sur la disparition de la fillette. Selon la police, une cinquantaine de manifestants, qui ont essayé de pénétrer dans la résidence de Sonia Gandhi, ont été arrêtés, avant d'être relachés quelques heures plus tard.