Dernière mise à jour à 08h47 le 02/03
Le chef du nucléaire iranien a déclaré mercredi que Téhéran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avaient discuté et finalisé un certain nombre de questions au niveau des experts, et a affirmé qu'il n'y avait eu aucune "déviation" dans les activités nucléaires pacifiques de son pays.
Il n'y a eu aucune divergence entre le questionnaire d'information technique rempli par l'Iran à la demande de l'organisme internationale de surveillance nucléaire et la disposition des centrifugeuses dans les installations nucléaires iraniennes, a rapporté l'Agence de presse estudiantine d'Iran, citant les propos tenus par le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, en marge d'un conseil des ministres.
Concernant la question des garanties, M. Eslami a noté que l'Iran s'était entretenu avec l'AIEA et lui avait fourni des éclaircissements, contrairement aux allégations selon lesquelles Téhéran n'aurait pas répondu à l'AIEA.
Le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi se rendra en Iran dans les prochains jours pour discuter d'un certain nombre de sujets, dont la question des garanties et la cl?ture de l'enquête, a-t-il déclaré.
M. Eslami a également rejeté les allégations selon lesquelles l'Iran aurait produit de l'uranium enrichi à 84 %.
Au cours des derniers mois, l'AIEA a critiqué l'Iran pour son manque de coopération. Le 17 novembre 2022, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une résolution proposée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, appelant l'Iran à collaborer avec les enquêteurs de l'agence au sujet des prétendues "traces d'uranium" détectées sur un certain nombre de "sites non déclarés". L'Iran a nié à plusieurs reprises ces allégations.