Dernière mise à jour à 08h52 le 07/04
L'Iran réduira ses capacités d'enrichissement d'uranium et le nombre de centrifugeuses dont il dispose si un accord est conclu aux pourparlers de Vienne, a déclaré mercredi le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Eslami.
Dans le cadre de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), l'Iran a une limite sur le nombre de centrifugeuses qui sera appliquée si un accord est conclu à Vienne, a assuré M. Eslami dans un entretien accordé à la cha?ne iranienne arabophone Al-Alam.
"Aucune nouvelle décision ne sera prise si un accord est finalisé, nous continuerons comme par le passé", a-t-il ajouté.
L'Iran a signé le PAGC avec plusieurs puissances mondiales en juillet 2015. Cependant, l'ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l'accord en mai 2018 et a réimposé des sanctions unilatérales contre Téhéran, poussant ce dernier à abandonner une partie de ses engagements nucléaires en vertu de l'accord en augmentant le nombre de ses centrifugeuses et la pureté de son enrichissement d'uranium.
Depuis avril 2021, huit cycles de négociations ont eu lieu à Vienne entre l'Iran et les autres parties au PAGC, à savoir la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, pour relancer l'accord.
Au cours des dernières semaines, des informations venant de Vienne ont suggéré que les négociateurs étaient "proches" d'un accord, alors que quelques questions clés restent non résolues en attendant des "décisions politiques" des parties.