Dernière mise à jour à 09h13 le 09/10
Les dirigeants politiques des pays du Groupe des 20 (G20) devraient jouer un r?le clé dans la lutte contre la faim dans le monde et les changements climatiques, a estimé vendredi le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
S'adressant aux participants du sommet parlementaire du G20, Qu Dongyu, directeur général de la FAO, a dit que l'Organisation était déterminée à soutenir les efforts de lutte contre la faim et la malnutrition, appelant à une "coopération plus approfondie" entre les pays et les institutions multilatérales comme la FAO.
"Cette réunion est probablement l'un des rassemblements les plus cruciaux organisés sous la présidence italienne du G20", a affirmé M. Qu, ancien vice-ministre chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales. "Elle réunit les responsables qui peuvent élaborer des politiques et des instruments juridiques pour relever les défis urgents auxquels nous sommes confrontés ensemble, au niveau mondial", a-t-il expliqué.
Selon lui, la FAO reconna?t que les parlementaires sont "des partenaires stratégiques, car ils fournissent les cadres juridiques, approuvent les dotations budgétaires et veillent à ce que les gouvernements rendent compte de leurs engagements internationaux."
Au cours de la présidence italienne du G20, les Etats-membres - qui comprennent les plus grandes économies du monde - ont renouvelé et renforcé leur engagement politique en faveur de la sécurité alimentaire mondiale et de l'amélioration de la nutrition.
Lors d'un discours prononcé vendredi à l'occasion de la réunion du Business 20 (B20), qui rassemble des chefs d'entreprises des pays du G20, M. Qu a appelé à la mise en place de systèmes agroalimentaires transformés et plus inclusifs pour survivre à des ralentissements économiques tels que celui provoqué par la pandémie de coronavirus.
"Les effets les plus destructeurs de la pandémie de COVID-19 sur la sécurité alimentaire et la nutrition sont dus à l'ampleur sans précédent de la récession économique", a dit M. Qu, avertissant qu'un "rythme de reprise inégal" représentait des risques supplémentaires pour les pays.