Dernière mise à jour à 09h36 le 17/06
Le président américain Donald Trump a signé mardi un décret sur le fonctionnement de la police sur fond d'appels à agir contre la brutalité et le racisme de la police.
Cette nouvelle survient trois semaines après le décès de George Floyd, un Afro-américain agé de 46 ans, morts des mains de la police de Minneapolis dans le Minnesota, un événement qui a déclenché des manifestations dans tout le pays.
Ce décret se concentre sur trois domaines : la qualification et la certification des agents de police ; le renforcement du partage d'informations pour rechercher les agents accusés d'usage excessif de la force ; et la création de programmes de "co-intervenant" pour faire face à des individus souffrants de troubles mentaux, de problèmes d'addiction et à des sans-abris.
M. Trump, qui s'exprimait à la Maison Blanche, a également déclaré que les prises d'étranglement seraient désormais interdites à moins que la vie d'un agent soit en danger.
Par ailleurs, le président a souligné qu'il s'opposait "vivement" aux efforts pour réduire les financements ou démanteler des départements de police, qualifiant ces idées de "radicales".
"Sans la police, on a le chaos. Sans la loi, on a l'anarchie, et sans la sécurité, on a la catastrophe", a-t-il dit.
Cette décision de la Maison Blanche s'accompagne des efforts entrepris séparément par le Capitole pour rechercher une réforme de la police.
Le Chambre des représentants, à majorité démocrate, a présenté la semaine dernière un projet de loi visant à s'assurer que les policiers soient tenus responsables de leurs actes et à augmenter la transparence.
Le Sénat, à majorité républicaine, élabore également son propre projet de loi concentré sur la communication interne, la responsabilité, la formation de la police et ses relations avec la population.