Dernière mise à jour à 09h49 le 28/04
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a annoncé lundi que son pays refuserait l'entrée sur son territoire aux étrangers en provenance de 14 pays supplémentaires, dont la Russie, en vue de contenir la propagation du COVID-19.
Le gouvernement japonais a pris cette décision au cours d'une réunion du groupe de travail sur le coronavirus ce lundi.
Les ressortissants étrangers se verront refuser l'accès au territoire japonais s'ils se sont rendus dans 14 nouveaux pays, y compris la Russie, l'Ukraine, le Bélarus, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Kowe?t, Oman, Djibouti et le Pérou, au cours des deux semaines précédant leur arrivée au Japon.
Cette interdiction entrera en vigueur mercredi, a déclaré M. Abe, ajoutant que le Japon prolongerait sa suspension de délivrance des visas aux étrangers jusqu'à la fin du mois de mai.
L'ajout de ces pays porte à 87 le nombre total de pays et régions couverts par l'interdiction d'entrée sur le territoire, qui comprennent également la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis et des pays européens.
Bien que les ressortissants japonais aient le droit de retourner dans leur pays, ils doivent subir un test de dépistage du coronavirus et s'auto-isoler pendant deux semaines pour voir s'ils développent des sympt?mes tels que la fièvre et la toux.
Le Japon a déjà invalidé les visas et les exemptions de visa de court séjour pour les personnes en provenance de pays et régions qui ne sont pas sujets à l'interdiction d'entrée sur le territoire.
Le gouvernement japonais avait initialement annoncé que cette mesure serait en vigueur jusqu'à la fin du mois d'avril. Elle a cependant été prolongée d'un mois car la pandémie continue de se propager dans le monde entier.