Dernière mise à jour à 14h25 le 17/04
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a lancé jeudi un appel fort aux dirigeants mondiaux, les appelant à protéger les enfants et leur bien-être alors que la pandémie de COVID-19 sévit dans le monde entier et bouleverse la vie des enfants.
"Avec la pandémie qui met en danger tant d'enfants du monde, je réitère mon appel urgent : protégeons nos enfants et protégeons leur bien-être", a déclaré le chef de l'ONU lors du lancement virtuel d'une note d'orientation des Nations unies qui examine l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les enfants et met en évidence les risques auxquels ils sont confrontés.
Tout en notant que les enfants ont jusqu'à présent été "largement épargnés" par les sympt?mes les plus graves de la maladie, le chef de l'ONU a toutefois indiqué que "leur vie est totalement bouleversée".
Antonio Guterres a expliqué ses préoccupations pour les enfants du monde entier.
Concernant l'éducation, le secrétaire général de l'ONU a déclaré : "Presque tous les élèves ne sont plus scolarisés. Certaines écoles proposent un enseignement à distance, mais ce n'est pas accessible à tous".
"Les enfants des pays où les services Internet sont lents et co?teux sont gravement défavorisés", a-t-il ajouté.
évoquant la nourriture, il a déclaré que "310 millions d'écoliers, soit près de la moitié du total mondial, dépendent de l'école pour une source régulière de nutrition quotidienne", soulignant que "même avant le COVID-19, le monde faisait face à des taux de malnutrition infantile et de retards de croissance inacceptables".
En ce qui concerne la sécurité des enfants, le secrétaire général a déclaré qu'"avec les enfants non scolarisés, leurs communautés en situation de confinement et une récession mondiale qui touche plus durement, le niveau de stress familial augmente".
"Les enfants sont à la fois des victimes et des témoins de la violence et de la maltraitance domestiques. Avec la fermeture des écoles, c'est aussi un important mécanisme d'alerte précoce qui dispara?t", a-t-il expliqué. "Il existe également un danger que les filles abandonnent l'école, entra?nant une augmentation des grossesses chez les adolescentes".
"Nous ne devons pas ignorer les risques croissants auxquels les enfants sont confrontés en raison de la violence, des abus et de l'exploitation en ligne. Les sociétés de médias sociaux ont une responsabilité particulière de protéger les personnes vulnérables", a conclu le chef de l'ONU.