Dernière mise à jour à 10h55 le 10/01
L'ancien chef du constructeur automobile japonais Nissan, Carlos Ghosn, a promis ce jeudi de "pleinement" coopérer avec le système judiciaire libanais, a rapporté la cha?ne LBCI TV.
"J'ai confiance dans le système judiciaire libanais, bien plus que dans le système judiciaire japonais", a déclaré M. Ghosn à la suite de son interrogatoire.
"Les propos de la ministre japonaise de la Justice à mon égard sont ridicules", a-t-il affirmé, ajoutant que les prisons japonaises sont remplies de victimes.
La ministre japonaise Masako Mori a dénoncé jeudi les accusations "absolument intolérables" de M. Ghosn contre le système judiciaire de son pays.
La veille, l'ancien magnat de l'automobile a qualifié d'injuste le système judiciaire japonais, ajoutant qu'il avait été traité avec brutalité par le parquet de Tokyo.
M. Ghosn est arrivé à Beyrouth depuis le Japon à la fin du mois dernier pour échapper à ce qu'il appelle "un système judiciaire injuste".
Nissan a accusé l'année dernière M. Ghosn d'avoir minimisé son salaire pendant qu'il était directeur général du groupe et d'avoir transféré 5 millions de dollars de fonds de Nissan vers un compte dans lequel il avait un intérêt.
M. Ghosn a tenu une conférence de presse mercredi à Beyrouth, démentant toutes les accusations portées par Nissan contre lui tout en s'engageant à lutter jusqu'au bout pour prouver son innocence.