Dernière mise à jour à 14h28 le 20/10
Le gouvernement yéménite et ses ennemis, les rebelles Houthis, ont échangé 29 prisonniers par le biais d'une médiation tribale, a annoncé samedi Mohamed Askar, le ministre yéménite des Droits de l'homme.
"Nous nous félicitons de la libération des prisonniers ... dans le cadre d'un échange de prisonniers avec les milices Houthies", a tweeté M. Askar, ne donnant pas plus de détails.
Selon le site Internet pro-gouvernemental Almasdar Online, "parmi les prisonniers pro-gouvernementaux qui ont été libérés figurent cinq personnes qui étaient emprisonnées sans procès depuis plus de huit ans".
Dans le même temps, Abdulkader al-Murtada, directeur du comité des affaires des prisonniers Houthis, a déclaré à Xinhua que son groupe avait "rendu vendredi 10 prisonniers gouvernementaux et re?u 19 prisonniers (Houthis) via une médiation tribale sur une ligne de front près de la province de Marib", à environ 170 km au nord-est de Sanaa, la capitale des Houthis.
Le gouvernement yéménite en exil soutenu par les Saoudiens et les rebelles Houthis alliés de l'Iran se sont mis d'accord sur un accord d'échange de prisonniers à grande échelle en décembre 2018 conformément à un accord parrainé par l'ONU, mais ils n'ont pas réussi à le mettre en ?uvre depuis.
De son c?té, Martin Griffiths, l'envoyé des Nations Unies au Yémen, a encouragé la libération de prisonniers entre les parties yéménites au conflit, en tant que mesure de confiance visant à ouvrir la voie à un compromis politique majeur susceptible de mettre fin au conflit qui dure depuis quatre ans.
La guerre a tué des dizaines de milliers de personnes et poussé le peuple yéménite au bord de la famine.