Le mouvement islamiste Hamas a accepté une nouvelle initiative égyptienne visant à parvenir à une réconciliation entre Palestiniens et à mettre fin aux divisions internes, a annoncé mercredi un haut dirigeant du Hamas.

"Nos frères égyptiens nous ont présenté une nouvelle vision pour mettre fin aux divisions internes et parvenir à la réconciliation, tout en respectant les exigences des diverses factions", a déclaré Khalil al-Hayya, membre du bureau politique du Hamas, au cours d'une conférence de presse organisée à Gaza pour soutenir Jérusalem.

Il n'a donné aucun détail supplémentaire sur cette initiative, mais a indiqué que le Hamas l'avait acceptée, même si certains avaient encore des réserves au sein du mouvement.

"Nous espérons que nos frères du mouvement Fatah travailleront avec nous pour sortir d'une situation dont nous souffrons tous", a-t-il affirmé, ajoutant que les diverses factions palestiniennes devaient "s'unir pour affronter l'occupation".

Le mois dernier, les services de renseignement égyptiens ont séparément accueilli deux délégations au Caire, l'une représentant le Hamas et l'autre représentant le parti Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.

Le but de ces deux réunions était de trouver un moyen de surmonter les différends entre les deux groupes rivaux, politiquement divisés depuis 2007.

"Le Hamas aspire toujours à un véritable partenariat pour reconstruire les institutions palestiniennes et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), car il s'agit d'un véritable moyen pour parvenir à l'unité qui nous permettra de répondre à tous les défis", a déclaré M. al-Hayya.

Tous les efforts déployés à ce jour pour mettre fin à douze années de division politique et géographique entre le Fatah et le Hamas ont échoué, bien que les deux parties aient conclu et signé un certain nombre d'accords et de protocoles d'entente.

Malgré la signature au Caire en octobre 2017 d'un accord visant à transférer le contr?le de la bande de Gaza au gouvernement de consensus national de l'Autorité palestinienne, le Fatah et le Hamas continuent en effet à se disputer et à échanger des accusations.