Dernière mise à jour à 09h51 le 21/12
La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a déclaré mardi que le président américain Donald Trump avait accepté l'invitation de la Première ministre britannique Theresa May à effectuer une visite au Royaume-Uni, et que le président restait "ferme" avec Moscou.
Selon la Maison Blanche, M. Trump a discuté avec Mme May mardi par téléphone pour la première fois depuis leur dispute sur Twitter. Les deux dirigeants "ont échangé des v?ux chaleureux pour No?l et le Nouvel An" et discuté des prochaines étapes pour forger la paix au Moyen-Orient.
Les relations privilégiées entre M. Trump et Mme May ont été remises en question ces dernières semaines lorsque le président américain a retweeté plusieurs vidéos mises en ligne par un groupe britannique d'extrême droite. Mme May a condamné cet acte, et M. Trump lui a répliqué de s'occuper de son pays. Des députés britanniques ont alors appelé Mme May à ne pas inviter M. Trump à effectuer une visite d'Etat dans le pays l'année prochaine.
Mme Sanders a indiqué que l'invitation de Mme May avait été acceptée et que la Maison Blanche était en train de travailler avec le Royaume-Uni "pour en régler définitivement les détails, que nous nous attendons à annoncer bient?t."
Interrogée sur les raisons pour lesquelles M. Trump n'avait pas employé une rhétorique ferme contre la Russie dans le discours qu'il a prononcé lundi sur la stratégie de sécurité nationale, Mme Sanders a déclaré que M. Trump et la Maison Blanche restaient durs avec la Russie.
"Le président a exprimé son point de vue sur la Russie et ses sentiments à ce sujet à plusieurs reprises. La politique et la stratégie présentées dans ce document très détaillé étaient celles du président et reflètent ses points de vue", a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté que M. Trump avait "exprimé clairement sa position". "Nous avons été durs avec la Russie, nous lui avons imposé des sanctions, nous avons importé de l'énergie et nous avons eu un impact important sur les Russes. Le président ne les a pas ménagés", a-t-elle déclaré.
Dans sa stratégie de sécurité nationale, le gouvernement de Donald Trump a qualifié la Russie de "concurrente" et de "puissance rivale" des Etats-Unis qui cherche à compromettre l'ordre international dirigé par Washington ainsi que les intérêts américains. Une allégation rejetée maintes fois par Moscou.