Dernière mise à jour à 10h40 le 04/11
Pendant le troisième trimestre 2017, les Nations Unies ont re?u 31 allégations d'actes d'exploitation et de violence sexuelles commis au sein de leur système, dont 12 auraient été commis dans des opérations de maintien de la paix, a déclaré vendredi le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric.
Toutes ces allégations n'ont pas été vérifiées et certaines d'entre elles font encore l'objet d'une évaluation préliminaire, a prévenu M. Dujarric.
Sur les 31 allégations, 12 concernent des opérations de maintien de la paix et 19 des agences, fonds et programmes des Nations Unies. Dix sont considérées comme des abus sexuels, 19 comme des actes d'exploitation sexuelle et deux n'ont pu être classées dans aucune catégorie, a dit M. Dujarric.
Douze des actes allégués ont été commis en 2017, six en 2015 ou auparavant, et les dates des actes commis ne sont pas connues pour onze des allégations, a-t-il poursuivi.
Trente-huit auteurs de sexe masculin ont été associés à ces incidents. Sur les 36 victimes, 72 % sont des femmes et 19 % des mineures. Quatorze enquêtes ont été ouvertes pour cette période.
M. Dujarric a dit que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, était ''dé?u et attristé'' par le nombre d'allégations d'actes d'exploitation et de violence sexuelles au sein du système des Nations Unies.
La publication de ce nouveau rapport trimestriel fait suite à la campagne lancée par M. Guterres pour une tolérance zéro en matière d'exploitation et de violence sexuelles.