Plus de 500 participants venus du monde entier sont attendus vendredi après-midi à l'occasion de l'ouverture officielle de la 53e Conférence de Munich sur la sécurité pour discuter d'une variété de questions importantes concernant la sécurité mondiale, de l'avenir de l'alliance transatlantique aux relations entre la Russie et l'Occident.

Ce rassemblement annuel de la communauté stratégique internationale fait suite à une année marquée par des événements décisifs, tels que le vote du Royaume-Uni en faveur de sa sortie de l'Union européenne (Brexit) et l'élection de Donald Trump.

D'une durée de trois jours, la Conférence de cette année permettra aux acteurs de la sécurité internationale de discuter de graves problèmes de sécurité.

L'avenir des relations transatlantiques et de l'OTAN sous la présidence de Donald Trump sera au menu des discussions, de même que la situation de la coopération européenne en matière de sécurité et de défense, la crise ukrainienne, les relations avec la Russie, la guerre en Syrie et la situation sécuritaire en Asie-Pacifique, notamment dans la péninsule de Corée. Les participants discuteront également du terrorisme, de la guerre de l'information et de menaces majeures pour la santé et le climat.

"Nous vivons dans un environnement sécuritaire international qui pourrait être le plus instable depuis la Seconde Guerre mondiale", a souligné devant la la presse le président de la Conférence, Wolfgang Ischinger, avant l'ouverture de l'événement.

Le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, le président du Conseil européen Donald Tusk, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et le vice-président américain Mike Pence seront présents à la Conférence.