Dernière mise à jour à 13h51 le 01/07
Le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient Nickolay Mladenov a appelé jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU à soutenir la mise en ?uvre des recommandations récemment formulées par le Quatuor pour le Moyen-Orient (Nations Unies, Union européenne, Russie et Etats-Unis), afin d'éliminer les obstacles à la mise en ?uvre d'une solution à deux Etats.
"Permettez-moi de souligner les trois tendances qui, selon le rapport du Quatuor, entravent sévèrement les espoirs de paix : la violence continue, le terrorisme et la provocation; la politique continuelle d'expansion des colonies et les politiques connexes en Cisjordanie; la situation à Gaza et le manque de contr?le exercé sur Gaza par l'Autorité palestinienne", a indiqué le coordonnateur spécial.
Il a appelé à renverser ces tendances négatives pour faire avancer la solution à deux Etats.
"Le rapport contient également des recommandations pour les deux parties (...) en rapport à la violence, à l'incitation à la violence, aux colonies de peuplement israéliennes et aux politiques connexes, à l'unité palestinienne et au renforcement de leurs institutions", a poursuivi M. Mladenov.
Le rapport du Quatuor appelle par ailleurs Isra?l à changer de politique, notamment dans la zone C, un changement qui devra aller de pair avec la transition vers une plus grande autorité civile palestinienne prévue par les accords antérieurs, a précisé le coordonnateur spécial.
Il a invité le Conseil de sécurité à prendre note de ce rapport et à soutenir, aux c?tés de la communauté internationale, les efforts engagés par le Quatuor. Il a également appelé les deux parties à mettre en ?uvre les recommandations énoncées dans le rapport, qui définit, selon lui, "un certain nombre d'étapes raisonnables" susceptibles de mettre les Israéliens et les Palestiniens sur la voie de la paix.
M. Mladenov a en outre souligné que l'obtention d'un accord mettant fin au conflit n'est envisageable "qu'à travers des négociations bilatérales directes, dont l'issue ne saurait être préjugée par des mesures unilatérales qui ne seraient pas reconnus par la communauté internationale".