Dernière mise à jour à 11h09 le 17/05
La communauté internationale doit continuer à aider le gouvernement et le peuple de l'Equateur à faire face aux conséquences dévastatrices du séisme d'avril dernier, a déclaré lundi le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Stephen O'Brien.
Selon les dernières estimations de l'ONU, le tremblement de terre qui a frappé le pays le 16 avril a tué 660 personnes, détruisant les systèmes d'arrivée d'eau et affectant 33 établissements de santé, dont la moitié n'est toujours pas opérationnelle. Le séisme a également endommagé ou détruit environ 560 écoles et près de 10.000 batiments.
"L'appel de fonds lancé le 22 avril reste sous financé à hauteur de 15% seulement et j'exhorte donc les donateurs à donner généreusement", a déclaré dans un communiqué de presse M. O'Brien, qui s'était rendu sur place trois jours après le séisme.
Un mois après la catastrophe, les besoins sont encore importants et les communautés ont toujours du mal à revenir à la vie normale, a-t-il observé, ajoutant que certaines personnes auront besoin d'aide sur le long terme.
De son c?té, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé lundi à fournir une aide aux habitants des provinces équatoriennes d'Esmeraldas et de Manabi, les plus touchées par le séisme.
"Dans une région où les enfants de 1 à 5 ans souffrent de diarrhée et de malnutrition chronique, il est essentiel de fournir à ces bébés les besoins de base pour survivre et prospérer", a déclaré dans un communiqué de presse le représentant de l'UNICEF en Equateur, Grant Leaity.
"Une réponse immédiate menée par le gouvernement permet à 75% des enfants de retourner à l'école et de fournir une réponse intégrée à plus de 30.000 personnes vivant dans des abris officiels, y compris une assistance de base, médicale et un soutien psychologique", a-t-il ajouté.
"Cependant, un mois après la catastrophe, des milliers d'autres personnes restent dans des abris informels avec un accès limité aux services de base et 120.000 enfants ont un besoin urgent d'espaces éducatifs temporaires", a noté le représentant de l'UNICEF, soulignant que son agence travaillait avec le gouvernement et d'autres partenaires humanitaires pour aider les populations les plus vulnérables, notamment en établissant des lieux d'apprentissage temporaires pour 20.000 enfants.
L'agence, a-t-il ajouté, participe également à la mise en place de services d'eau et d'assainissement dans les abris pour les personnes déplacées et les écoles temporaires, ainsi qu'à l'apport d'un soutien psychosocial et à la promotion des activités sportives et culturelles pour les enfants et les adolescents.