Dernière mise à jour à 13h44 le 14/04
Lors d'une réunion de haut niveau sur la résilience au changement climatique, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé mercredi le secteur de l'assurance à faire preuve de leadership pour améliorer la gestion et la couverture des risques climatiques au cours des quatre prochaines années.
"Le monde a besoin de votre leadership pour relever le défi climatique", a déclaré M. Ban aux représentants du secteur de l'assurance venus assister à cette réunion, au siège de l'ONU, à New York.
"Nous devons accroitre notre capacité à absorber les chocs [climatiques] en augmentant la couverture par les assurances et la protection sociale", a-t-il dit, soulignant que si les compagnies d'assurance réalisent les investissements nécessaires, elles pourront en bénéficier tout autant que la société.
"Votre soutien a déjà joué un r?le essentiel dans l'établissement de nouveaux instruments pour gérer les risques", a déclaré le chef de l'ONU, mentionnant la création la création du dispositif d'assurance catastrophes naturelles pour les Cara?bes (CCRIF) et de la capacité africaine de gestion des risques (ARC).
"Nous devrions tenter d'établir des structures similaires de gestion collective des risques à travers le monde
d'ici 2020", a appelé M. Ban, avant de définir pour le secteur plusieurs autres objectifs d'ici les quatre prochaines années.
Le secrétaire général a également appelé le secteur à travailler de concert avec les Nations Unies pour s'assurer que des mécanismes d'alerte et d'actions précoces soient mis à disposition des pays les plus vulnérables d'ici 2020.
M. Ban a rappelé que les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles sont estimées aujourd'hui à plus de 300 milliards de dollars par an et que plus de 1 million de personnes ont déjà perdu la vie dans des catastrophes depuis 2000.
"Nous devons passer de la gestion des catastrophes à la gestion et à la réduction des risques", a dit le secrétaire général. "Nous devons fournir aux plus vulnérables un meilleur accès aux mécanismes de transfert des risques".