Dernière mise à jour à 08h24 le 11/01
Le gouvernement yéménite a annoncé samedi que les prochaines négociations de paix entre les parties belligérantes seraient probablement reportées à la fin du mois de janvier.
"Nous envisageons de reporter les prochaines consultations parrainées par l'ONU à la fin du mois", a annoncé un porte-parole du gouvernement. Ces pourparlers étaient initialement prévus pour le 14 janvier.
"Le groupe chiite des Houthis et ses alliés n'ont pas respecté les propositions promouvant la confiance, dont la libération de prisonniers politiques de haut rang et l'ouverture d'accès s?rs aux zones assiégées à Ta?z" (sud-ouest), a dénoncé le porte-parole.
Vendredi soir, l'ancien président Ali Abdallah Saleh s'est engagé à "continuer de se battre, dague yéménite et Kalachnikov au poing, pour expulser hors du territoire les forces de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite et ses alliés".
"Nous ne reprendrons les pourparlers que si le blocus naval est levé et que les troupes étrangères se retirent du Yémen", a martelé M. Saleh.
Le pays est plongé dans la violence depuis septembre 2014 après que les Houthis eurent envahi la capitale, Sanaa, poussant le président Abd Rabbo Mansour Hadi vers l'exil. Ce conflit s'est vite transformé en guerre civile entre forces loyalistes et rebelles houthis appuyés par les troupes fidèles à l'ancien président Saleh. Une coalition arabe sous la direction saoudienne est intervenue en mars 2015 afin de rétablir la légitimité du président Hadi.