Dernière mise à jour à 14h51 le 06/01
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a condamné mercredi le test d'une bombe à hydrogène mené par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) en le qualifiant de "menace majeure", a rapporté la cha?ne publique de radiodiffusion japonaise NHK.
Le Japon a immédiatement convoqué une réunion du Conseil de sécurité national dès la détection d'un tremblement de terre à 10h30 heure locale (02h00 GMT) dans le nord-est de la RPDC.
La télévision officielle de la RPDC a annoncé une heure après que le pays avait mené avec succès le premier test de sa bombe à hydrogène. Pyongyang avait déjà effectué trois tests nucléaires en 2006, 2009 et 2013.
"Cette bombe à hydrogène est une menace majeure pour la sécurité nationale du Japon et est inacceptable", a déclaré le Premier ministre à la presse, avant d'ajouter que le Japon envisagerait des sanctions contre Pyongyang, car son essai nucléaire viole les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU à ce sujet.
Le Japon avait partiellement levé ses sanctions contre la RPDC à la suite de la signature d'un accord entre les deux pays aux termes duquel Pyongyang avait accepté d'ouvrir de nouvelles enquêtes sur le sort des ressortissants japonais que la RPDC aurait enlevés il y a près de 40 ans.
M. Abe a également déclaré que le Japon travaillerait avec les Etats-Unis, la Corée du Sud, la Chine et la Russie pour faire face à la situation.
En outre, le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida rencontrera l'ambassadeur des Etats-Unis Caroline Kennedy pour discuter de l'essai nucléaire.