Dernière mise à jour à 08h19 le 10/11
De nouvelles preuves confortent la théorie selon laquelle l'avion russe a été victime d'une bombe, tuant les 224 personnes à bord, ont indiqué lundi les médias américains.
L'interception de communications entre des agents du groupe extrémiste Etat islamique (EI) au Sina?, et des membres de l'EI en Syrie confortent la crédibilité de la revendication du groupe, a expliqué la cha?ne de télévision américaine CBS News, citant des sources proches des renseignements américains.
Selon les médias, les Etats-Unis ont intercepté des propos d'agents de l'EI disant qu'ils ont "quelqu'un d'infiltré à l'aéroport de Charm El-Cheikh", une ville c?tière située au sud de la péninsule égyptienne du Sina?.
Les Etats-Unis "travaillent" actuellement avec les Russes après que la Russie a demandé l'aide du FBI, selon la cha?ne, qui ajoute que Washington n'a pas encore "partagé d'information spécifique" avec Moscou.
Un Airbus A321 à destination de la Russie s'est écrasé le 31 octobre dans la péninsule du Sina? après avoir décollé depuis Charm Al-Cheikh, tuant les 224 personnes à bord.
Peu après le crash, l'EI en a revendiqué la responsabilité dans un communiqué, expliquant que l'opération était en représailles contre les frappes aériennes russes contre le groupe en Syrie.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les débris de l'avion étaient dispersés sur une zone de plus de 13 kilomètres de long, indiquant qu'une dislocation en vol avait eu lieu, avaient auparavant expliqué les médias américains.
De leur c?té, des enquêteurs européens ont indiqué la semaine dernière après étude de l'enregistrement des conversations du cockpit et des paramètres de vol que l'explosion n'était pas due à un accident.