Dernière mise à jour à 08h19 le 10/11
Le Kenya veut réformer son droit des entreprises pour permettre aux compagnies étrangères d'établir des branches locales leur appartenant à 100%, a annoncé lundi un officiel.
Le secrétaire à l'Industrialisation et au Développement des entreprises, Adan Mohamed, a déclaré lors d'un forum à Nairobi que le Kenya reconna?t le r?le que joue le capital étranger dans le développement économique du pays et créera un meilleur environnement pour les investissements étrangers.
En septembre, le président Uhuru Kenyatta a signé en loi le "Companies Act". Cette nouvelle loi, qui n'est pas encore entrée en vigueur, devrait restructurer les procédures d'enregistrement des entreprises qui sont en place depuis 50 ans.
La nouvelle loi prévoit cependant que les entreprises étrangères qui souhaitent établir des filiales au Kenya doivent céder 30 % de leur actionnariat aux Kényans.
"Nous avons besoin de capitaux étrangers et d'expertise afin de créer des opportunités d'emplois", a expliqué M. Mohamed. "Nous réformerons la loi pour envoyer le message à la communauté internationale que le Kenya est une destination s?re pour les investissements".
L'officiel a ajouté que la nouvelle loi contient 1000 nouvelles clauses qui faciliteront les activités des entreprises au Kenya. Il a fait remarquer que l'actionnariat étranger des entreprises n'est limité que dans quelques industries spéciales comme le secteur minier.