Dernière mise à jour à 08h27 le 16/09
La Commission européenne a souligné mardi l'urgence de parvenir à un accord entre les Etats membres de l'Union européenne (UE) afin de gérer la crise des réfugiés en Europe.
Il s'agit de sa réaction à la fermeture des frontières par l'Autriche, surtout à la frontière avec la Hongrie, mais aussi aux frontières avec l'Italie, la Slovaquie et la Slovénie à partir de ce mercredi.
Face aux vagues de réfugiés provenant de la Syrie, de l'Irak et de l'Afghanistan via la Turquie, l'Autriche a pris la décision mardi de réintroduire les contr?les aux frontières avec d'autres Etats membres de l'UE. La Commission européenne l'a estimée comme "une possibilité exceptionnelle expressément prévue et régie par le Code frontières Schengen en cas de situation de crise".
L'Autriche a suivi l'Allemagne qui avait rétabli dimanche dernier les contr?les aux frontières. Pour la Commission européenne, les décisions de Vienne et Berlin sont "de caractère temporaire". Elle s'est engagée à "contribuer à garantir le retour aussi rapide que possible au système normal de Schengen", qui est celui des frontières ouvertes entre les Etats membres concernés.
La libre circulation des personnes dans l'espace Schengen est l'un des symboles de l'intégration européenne, mais elle est mise en épreuve actuellement par la crise des réfugiés.
La Commission européenne plaide pour une meilleure gestion commune des frontières extérieures de l'UE, afin de fermer la porte à la migration massive depuis le Proche-Orient et l'Afrique du Nord. Ces deux régions sont bouleversées par des conflits sanglants suite à l'interventionnisme américano-européen depuis la Révolution du Jasmin dans le monde arabe.