Choe Ryong Hae, membre du présidium du bureau politique du Parti des travailleurs de Corée (au pouvoir), se rendra en Russie en tant qu'envoyé spécial du dirigeant suprême de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Jong Un, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle KCNA.
La KCNA n'a toutefois pas divulgué la date exacte de cette visite.
Le 28 octobre, le ministre du Développement de l'Extrême-Orient russe Alexandre Galouchka a fait savoir que les investisseurs privés russes comptaient investir 25 milliards de dollars pour perfectionner les infrastructures et les 3500 km de lignes ferroviaires de la RPDC en échange d'un accès aux ressources naturelles du pays.
Les deux pays ont envisagé de mettre en place prochainement un conseil commercial et ont conclu un accord de principe sur l'exonération de visas pour leurs citoyens respectifs, a indiqué M. Galouchka.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait annoncé en septembre dernier que Moscou et Pyongyang allaient conjuguer leurs efforts pour stimuler la coopération constructive bilatérale dans tous les secteurs.
Le 21 octobre, la RPDC a organisé, avec l'aide de la Russie, une cérémonie d'ouverture des travaux de transformation de la voie ferrée Jaedong-Kangdong-Nampho à la gare de l'Est de Pyongyang, a rappelé la KCNA.
La RPDC s'est efforcée de rompre son isolement diplomatique, en se concentrant sur non seulement sur l'amélioration de ses relations avec les pays voisins, tels que la Russie, le Japon et la Mongolie, mais aussi avec des pays lointains comme ceux d'Europe et d'Afrique.
Fin octobre, Kim Yong Nam, président du présidium de l'Assemblée populaire suprême, a achevé sa tournée africaine qui l'a conduit en Ethiopie, au Soudan, au Congo et en Ouganda pour promouvoir les relations bilatérales.
Toujours le mois dernier, une délégation du gouvernement japonais a effectué une visite de quatre jours en RPDC, après y avoir été formellement invitée pour mener une enquête sur les Japonais enlevés dans les années 1970 et 1980.
La RPDC a promis d'approfondir cette enquête et de livrer un rapport sur la dernière partie de l'enquête d'ici la fin de cette année, a affirmé le 31 octobre le Premier ministre japonais Shinzo Abe à une commission de la chambre basse du Parlement japonais.