La cha?ne américaine de hamburgers Burger King a confirmé mardi le rachat de la chaine de cafés canadiens Tim Hortons pour 11,4 milliards de Dollars et envisagerait une fusion. Mais elle a réfuté les allégations selon lesquelles cette transaction cacherait en fait une tentative d’évasion fiscale.
Avec cette acquisition, l'inventeur du Whopper, rival du Big Mac, va pouvoir élire domicile au Canada, donnant ainsi naissance au numéro 3 mondial de la restauration rapide, avec environ 23 milliards de Dollars US de ventes et plus de 18 000 restaurants dans 100 pays. Mais le géant américain de la restauration rapide est accusé d’avoir eu recours à une technique dite de l’inversion fiscale, grace à laquelle des entreprises américaines achètent des cha?nes étrangères pour déménager leur siège social afin de payer moins d'imp?ts.
Le président américain Barack Obama s’est vivement opposé à ce genre de stratégie qui s’est développée ces derniers temps, notamment dans le secteur pharmaceutique. Et il n’est pas le seul, car d’autres dirigeants démocrates se sont aussi insurgés contre cette tendance, qualifiant la décision de Burger King d’? antipatriotique ?, et appelant même les Américains à boycotter les produits de la chaine de fast-food.
Devant cette levée de boucliers, Alex Behring, le président exécutif du groupe, a réfuté les accusations d’évasion fiscale, assurant que la fusion est une ? action stratégique ?, dont le but est de promouvoir la croissance et affirmant que la cha?ne américaine de hamburgers ? continuera de payer ses imp?ts au niveau local et fédéral ?.