Dernière mise à jour à 14h10 le 09/10
Photo publiée dans le National Geographic. De gauche à droite : un général tibétain, un roi tibétain et Quan Shaoqing.
Dans le Tibet d'aujourd'hui, religion, langue et coutumes traditionnelles perdurent, de même que la majorité des monuments historiques et trésors culturels ont été bien préservés. à Lhassa, les touristes peuvent encore voir des croyants faisant tourner un moulin à prières, comme sur les photos de mon grand-père ; ils peuvent encore go?ter au thé tibétain préparé dans le respect de la tradition ; ils peuvent admirer des thangka et des spectacles de l'opéra tibétain ; ils peuvent observer le Potala à flanc de coteau, la statue du bouddha Shakyamuni à l'intérieur du monastère Jokhang, la gravure sur roche au mont Yaowang et le mur aux dix-mille bouddhas... Ainsi, il est possible de prendre des photos similaires aux vieux clichés de mon grand-père. Toutefois, Norbulingka n'est plus un joli jardin privé comme autrefois, mais un lieu de détente ouvert à tous. Les lamas ne sont plus l'unique groupe qui ma?trise l'écriture et la médecine. Ceux-ci sont toujours hautement révérés par les fidèles, mais ce respect émane dorénavant plus d'une foi religieuse que d'une soumission face à ceux qui détiennent le pouvoir. En outre, le développement d'Internet a permis de lier Lhassa aux autres endroits de Chine, et même, au reste du monde. Une ligne de réseau vous suffit pour réserver une chambre d'h?tel ou un billet d'entrée dans un site touristique à Lhassa, Beijing ou aux états-Unis.
Pour beaucoup, dont mon fils, le Tibet est une région dotée d'un pouvoir d'attraction. à l'université, il a choisi la photographie comme spécialité et désormais, il se prépare à partir en voyage au Tibet. Il compte se rendre sur les lieux visités par son arrière-grand-père pour prendre une série de photos, qui témoigneront des changements spectaculaires qu'a connus Lhassa.