Un envoyé chinois auprès des Nations Unies a demandé jeudi aux parties concernées au Yémen de ne pas quitter la voie d'un règlement politique du conflit.

Les parties en conflit au Yémen doivent travailler à mettre en ?uvre l'Accord de Stockholm et l'Accord de Riyad, et s'efforcer de relancer rapidement le processus politique global dirigé par l'ONU, a déclaré Wu Haitao, représentant permanent adjoint de Chine aux Nations unies.

Malgré un certain nombre de revers dans sa mise en ?uvre, l'Accord de Stockholm conclu entre le gouvernement yéménite et les rebelles houthis s'est révélé crucial pour apaiser les tensions dans le gouvernorat de Hode?da et promouvoir le dialogue entre les parties yéménites en conflit, a indiqué M. Wu au Conseil de sécurité de l'ONU.

L'Accord de Stockholm signé en décembre 2018 doit continuer à être appliqué, a-t-il ajouté.

La mise en ?uvre de l'Accord de Riyad, conclu en novembre 2019 entre le gouvernement et le Conseil de transition du Sud, aura par ailleurs une influence directe sur la prochaine étape des négociations politiques. La Chine encourage de fait les différentes parties yéménites à travailler de concert à préserver la solidarité et la stabilité dans le sud du pays, afin de sauvegarder la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale du Yémen, a-t-il affirmé.

M. Wu a également demandé à la communauté internationale de maintenir ses efforts de médiation, afin de créer des conditions propices au dialogue et à la négociation entre les parties yéménites.

La communauté internationale devrait en outre contribuer à améliorer la situation humanitaire dans ce pays ravagé par la guerre, a indiqué M. Wu.