Des dirigeants religieux du Xinjiang ont exprimé leur vive indignation et leur ferme opposition à l'adoption d'un projet de loi relatif au Xinjiang par la Chambre des représentants des Etats-Unis.

La loi dite "Loi sur la politique des droits de l'homme des Ou?gours 2019", approuvée mardi (heure locale) par la Chambre des représentants des Etats-Unis, a pleinement révélé son intention malveillante d'utiliser les questions liées au Xinjiang pour provoquer des dissensions dans les relations ethniques en Chine, saper la prospérité et la stabilité du Xinjiang et contenir le développement de la Chine, ont déclaré ces personnalités religieuses.

"Le Xinjiang est depuis longtemps une partie inséparable du territoire chinois. Les questions liées au Xinjiang sont purement les affaires intérieures de la Chine et ne peuvent être perturbées par aucune force extérieure", a indiqué Abudurehap Tumuniyaz, président de l'Association islamique du Xinjiang.

"Quand les idéologies extrémistes pénétraient et se propageaient, et quand les atrocités violentes et terroristes étaient fréquentes dans le Xinjiang, les habitants vivaient dans la peur chaque jour. Aujourd'hui, le Xinjiang a réprimé les activités violentes et terroristes conformément à la loi et n'a pas connu une seule attaque terroriste au cours des trois dernières années. Les membres de tous les groupes ethniques se sentent beaucoup plus en sécurité et plus heureux", a noté le président.

Selon Ehemat Oseman, imam d'une mosquée dans la préfecture d'Aksu, la création de centres d'éducation et de formation professionnelles est un besoin urgent afin de freiner la fréquence des incidents violents et terroristes et d'éradiquer la reproduction et la propagation de l'extrémisme religieux.

"L'un des stagiaires a ouvert un magasin de jade après l'obtention de son dipl?me et peut gagner plus de 6.000 yuans (environ 852 dollars) par mois", a déclaré Mamet Juma, imam d'une mosquée à Kachgar, en soulignant que les centres ont apporté une meilleure vie pour un grand nombre de familles.

"Le Xinjiang fait partie de la Chine, et le groupe ethnique ou?gour est un membre de la grande famille chinoise. Toute tentative de provoquer des dissensions dans les relations ethniques chinoises et de contenir le développement de la Chine est vouée à l'échec", a déclaré Keran Abuliz, vice-président de l'Association islamique du Xinjiang.