La prochaine visite du président chinois Xi Jinping au Chili permettra de promouvoir la coopération économique entre les deux pays et sera l'occasion de faire le bilan des progrès accomplis et d'examiner les défis à relever, a estimé Osvaldo Rosales, consultant et ancien directeur du département du commerce international et de l'intégration de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Cara?bes, dont le siège se trouve à Santiago.

"Les relations bilatérales dans les domaines économique et commercial ont atteint un niveau où la Chine est devenue le principal partenaire commercial de ce pays, ce qui devrait se refléter par une proposition stratégique visant à renforcer cette relation", a déclaré récemment M. Rosales à Xinhua.

En 2014, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Chili a atteint 34,15 milliards de dollars, soit près de cinq fois le montant de 2005, année où les deux pays ont signé un accord de libre-échange. Avant la conclusion de cet accord, la Chine était le 25e partenaire commercial du Chili. Aujourd'hui, le géant asiatique est le premier partenaire commercial et le plus grand importateur du Chili.

Le Chili a consolidé ses relations avec la Chine, principal moteur de l'économie mondiale au XXIe siècle, a souligné M. Rosales.

Pour cet expert, "il est temps d'examiner les relations commerciales non pas sur le plan de la quantité, mais de la qualité".

"La Chine peut nouer un partenariat plus efficace avec le Chili" en aidant les exportations chiliennes à prendre pied dans "l'ouest ou le sud-ouest de la Chine", régions relativement mois développées, estime M. Rosales, qui a fait remarquer que le défi pour le Chili était de diversifier ses exportations, actuellement centrées sur quelques produits de base.

Le gouvernement et les institutions d'affaires du Chili doivent offrir aux entités chinoises intéressées des possibilités d'affaires et de partenariats commerciaux et technologiques et faciliter l'évaluation des projets afin que les investisseurs chinois puissent trouver des opportunités à leur arrivée dans le pays, a estimé M. Rosales.