Dernière mise à jour à 08h48 le 21/11
La mission d'observation électorale déployée conjointement par l'Union africaine (UA) et le marché commun de l'Afrique orientale (COMESA) a indiqué samedi que le scrutin pour l'élection présidentielle à Madagascar s'était déroulé de manière "ordonnée et paisible", dans une déclaration préliminaire.
L'atmosphère était calme en dépit du boycott d'une frange de l'opposition, ajoute-t-elle.
En effet, la mission a noté qu'en début de journée, le matériel électoral était disponible et en quantité suffisante. Les urnes étaient présentées au public avant d'être convenablement scellées dans tous les bureaux de vote visités, et le bureau de vote était aménagé de fa?on à permettre un vote ordonné.
Dans la quasi-totalité des bureaux, les observateurs et les délégués des candidats pouvaient accomplir leurs taches sans restriction, constate la mission.
Elle déplore cependant le manque d'engouement des électeurs dans la plupart des bureaux de vote observés de nature à affecter le taux de participation.
Dans la foulée, le chef de la mission d'observation électorale de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), Lazarous Kapambwe, a quant à lui déclaré samedi que l'environnement politique et sécuritaire pendant la période pré-électorale et le jour du scrutin était "globalement calme et pacifique", bien que des incidents isolés de violence aient été rapportés, notamment à Antananarivo.
Lors d'une conférence de presse lundi, la mission d'observation électorale de l'ONG internationale Nouvelle Perspective a affirmé que le scrutin avait respecté les normes internationales en matière électorale.
L'élection s'est déroulée dans une atmosphère "conviviale", respectant les institutions et la constitution, indique-t-elle dans un communiqué.
Plus de 11 millions d'électeurs malgaches inscrits sont appelés à aller aux urnes jeudi dernier pour choisir leur nouveau président parmi treize candidats. Parmi eux, trois, dont le président sortant Andry Rajoelina, se sont engagés dans la campagne électorale, tandis que les dix autres, dont les ex-présidents Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, ont choisi de boycotter le scrutin, incitant leurs partisans à s'abstenir.