Au total 27 étudiants malgaches ont obtenu des bourses du gouvernement chinois pour l'année scolaire 2023/2024 et se rendront dans 23 universités en Chine pour poursuivre leurs recherches dans divers domaines, a déclaré mardi Guo Xiaomei, ambassarice de Chine à Madagascar.

Lors d'une réception organisée par l'ambassade de Chine à Madagascar à la veille du départ de ces étudiants pour la Chine, Mme Guo n'a pas manqué de remercier le ministère malgache des Affaires étrangères, le ministère malgache de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesupres), pour leur collaboration dans la sélection des boursiers.

Venant de toutes les universités publiques de Madagascar, ils ont été sélectionnés suivant des multiples critères, notamment de méritocratie et de connaissance de la langue chinoise, a confié à Xinhua, Cyprien Zaralahy, directeur des bourses nationales et extérieures au sein du Mesupres.

Mme Guo a indiqué que la coopération bilatérale en matière d'éducation entre les deux pays s'est approfondie et concrétisée davantage, apportant des fruits abondants.

Environ 800 étudiants malgaches ont bénéficié des bourses du gouvernement chinois depuis l'établissement des relations diplomatiques sino-malgaches, sans compter celles fournies par des autorités décentralisées et des universités chinoises, a-t-elle détaillé.

"Cette aide financière n'est pas seulement un revenu supplémentaire, mais plus particulièrement comme appui qui nous pousse à travailler plus dur, à atteindre nos objectifs et surtout à persévérer", a indiqué Manitra Rakotonirina, en tant que représentant des boursiers.

Le partenariat sino-malgache est un appui important pour le développement de Madagascar à travers la formation de nombreux étudiants, enseignants et chercheurs malgaches, qui ont pu bénéficier des technologies de pointe chinoises, a souligné Heriniaina Ramanankierana, directeur général de la recherche scientifique au sein du Mesupres.

Ce partenariat a également conduit à la création d'établissements d'enseignement supérieur de la langue chinoise Confucius, ainsi qu'à l'établissement de diverses structures et équipements de soutien à l'enseignement supérieur, a-t-il ajouté.