Dernière mise à jour à 08h54 le 23/08
Le président de l'Assemblée nationale centrafricaine, Simplice Mathieu Sarandji, a déploré lundi dernier la reconduction d'un an de l'embargo sur les armes à destination des Forces armées centrafricaines (FACA) par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans son discours d'ouverture lors de la première session extraordinaire de l'Assemblée nationale de l'année 2023 qui a ouvert le 21 ao?t, M. Sarandji a exprimé "sa profonde consternation" vis-à-vis de cette décision du Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon lui, les efforts déployés par le gouvernement centrafricain, en coordination avec les partenaires régionaux et internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, commencent à produire des résultats satisfaisants.
"Les élus de la nation ont à plusieurs reprises lancées des cris d'alarme au Conseil de sécurité et au comité des sanctions des Nations unies pour la levée totale, immédiate et définitive des sanctions imposées aux FACA. Cette question a toujours été l'une de nos préoccupations majeures", a-t-il souligné.
L'embargo sur les armes à destination de la République centrafricaine a été imposé par le Conseil de sécurité des Nations unies en 2013 après qu'une coalition de groupes armés eut renversé le régime de l'ancien président Fran?ois Bozizé. Le 27 juillet dernier, le Conseil de sécurité a décidé de reconduire pour un an cet embargo, soit jusqu'au 31 juillet 2024, mais avec un régime d'assouplissement.