Dernière mise à jour à 09h13 le 31/03
Le représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, Liu Yuxi, a appelé jeudi la communauté internationale à soutenir le r?le de premier plan de l'Afrique dans sa propre paix et sécurité, lors d'un débat de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant l'impact de la politique de développement sur la mise en ?uvre de l'initiative "Faire taire les armes" en Afrique.
Selon l'envoyé chinois, l'Afrique est un continent en plein essor, une terre fertile d'espoir débordant de vigueur et de vitalité. Sans paix et développement en Afrique, il n'y aura pas de stabilité et de prospérité dans le monde, a-t-il affirmé.
Dans les circonstances actuelles, le Conseil de sécurité doit réfléchir sérieusement à des questions telles que la manière de renforcer la coordination internationale pour mieux aider l'Afrique à relever ses défis, la manière de forger une synergie entre les politiques de développement pour s'attaquer aux causes profondes des conflits, et la manière de faire progresser la coopération de l'ONU avec l'Afrique pour fournir un soutien plus fort, a affirmé M. Liu.
Il est aussi important de soutenir le r?le de premier plan de l'Afrique dans sa propre paix et sécurité, car les Africains sont ceux qui connaissent le mieux l'Afrique, et les pays africains sont des forces essentielles pour le maintien de leur propre paix et sécurité, a souligné M. Liu.
Par ailleurs, a-t-il noté, la communauté internationale doit adhérer au principe de la recherche de solutions africaines aux problèmes africains et fournir une assistance sur la base du respect et de la confiance, plut?t que de s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays au nom des droits de l'homme ou même d'outrepasser leur autorité.
S'agissant des pays sortant d'un conflit, il est nécessaire de soutenir leur propre choix de voies de développement et de modèles de gouvernance adaptés à leurs situations nationales respectives, plut?t que de les critiquer, et encore moins de s'engager dans une soi-disant transformation démocratique, a-t-il indiqué.