Dernière mise à jour à 09h01 le 30/03
La Tunisie commence à chercher d'autres alternatives pour relancer ses exportations et, surtout, ses importations de céréales à la lumière des développements du conflit en Ukraine, en tournant son regard vers le Canada qui pourrait en être l'une des options, a-t-on appris mardi auprès du bureau de communication de la présidence gouvernementale.
D'après la même source, la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, a re?u l'ambassadeur du Canada en Tunisie, Patrice Cousineau, pour évoquer les moyens susceptibles de stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays, stimuler l'exportation de l'huile d'olive et des produits artisanaux vers le Canada et l'importation de céréales.
La présidence du gouvernement tunisien a précisé que cette réunion avait abordé les mécanismes à suivre pour développer la coopération bilatérale et multilatérale à la lumière de la nouvelle donne imposée par la nouvelle conjoncture mondiale et ses effets, notamment sur les pays en développement.
Citée dans un communiqué officiel, Najla Bouden s'est félicitée de l'appui canadien envers son pays, particulièrement en temps de propagation de la pandémie de nouveau coronavirus, via l'initiative mondiale Covax
"La cheffe du gouvernement a passé en revue, lors de la rencontre, les réformes lancées en Tunisie dans le but de relancer son économie, restructurer ses PME outre la rationalisation des finances publiques et l'impulsion des investissements", indique le communiqué.
Pour sa part, l'ambassadeur canadien a réitéré la disponibilité et la détermination de son pays à aider les autorités tunisiennes dans leurs négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) autour d'un nouveau programme de financement.