Dernière mise à jour à 09h27 le 12/01
Le maire de Brazzaville, la capitale de la République du Congo, Dieudonné Bantsimba, s'est engagé mardi à promouvoir et à valoriser la rumba congolaise après son inscription en décembre dernier sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité établie par l'UNESCO.
Il a pris cet engagement lors d'une réception des membres du comité scientifique de la rumba de la République du Congo. Déposé en mars 2020, le dossier de la rumba a été présenté et défendu à l'UNESCO par la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC), deux pays ayant en partage cette richesse musicale.
"La ville de Brazzaville s'engage à jouer pleinement sa partition aux c?tés du gouvernement de la République pour la conservation et la valorisation de la rumba congolaise", a indiqué le maire. Pour lui en effet, "l'inscription d'un élément sur la Liste représentative de l'UNESCO est à la fois un honneur mais aussi et surtout une responsabilité en ce qui concerne la conservation et la valorisation de celui-ci".
Dans le cadre de la promotion de la rumba, la mairie de Brazzaville prévoit de construire des cercles culturels et des centres de production artistiques dans ses neuf arrondissements.
Le président du comité scientifique de la rumba, le professeur Joachim Emmanuel Ngoma Théthet, a déclaré que beaucoup restait à faire au-delà de l'inscription de la rumba au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.
"Le plus dur est ce qui vient après l'inscription notamment mettre en musique les activités prévues dans notre document de stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise ; document conjoint avec nos collègues de la RDC", a-t-il précisé, tout en estimant qu'il appartient désormais aux autorités congolaises et aux praticiens de respecter les engagements.