L'architecture de développement Chine-Afrique, représentée par le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) et l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), contribue à la prospérité sur le continent africain, a estimé dimanche Peter Kagwanja, président et chef de la direction du groupe de réflexion Africa Policy Institute.

Cet expert kenyan a indiqué dans une tribune publiée dans le journal local Sunday Nation que le FCSA et l'ICR formaient le double moteur de l'architecture de développement Chine-Afrique.

"Le FCSA est le moteur des débats et de la formulation des politiques, tandis que l'ICR est son moteur de financement et de mise en application", a-t-il jugé.

Il a constaté que via cette architecture, la Chine soutenait des projets tels que la construction de routes, de chemins de fer et de ports qui traversent et relient les pays africains.

Selon lui, la Chine a aligné ses intérêts avec l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA), le plan de développement de l'Afrique.

D'un point de vue conceptuel, l'architecture FCSA-ICR est une partie indissociable de l'histoire de la "montée de l'Afrique", a noté M. Kagwanja.

A l'aube du nouveau millénaire, a-t-il poursuivi, les partenaires traditionnels de l'Afrique en Occident ont retiré leurs investissements sur le continent, tandis que la Chine a ignoré les prévisions négatives sur l'Afrique et a choisi une autre voie.

"Ses stratèges ont vu un continent au grand potentiel inexploité : les ressources naturelles, l'une des classes moyennes à la croissance la plus rapide au monde et un marché large et jeune", a-t-il précisé.

La Chine est devenue le premier partenaire commercial de l'Afrique, ainsi que la source majeure d'investissements étrangers directs et d'aide au développement de l'Afrique, a rappelé l'expert. "La Chine est également la principale source de technologies abordables pour l'Afrique", a-t-il ajouté.