Dernière mise à jour à 09h01 le 14/05
Le président kenyan Uhuru Kenyatta et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont exhorté jeudi les dirigeants du monde entier à accro?tre leurs investissements dans l'éducation lors d'une visite virtuelle conjointe des écoles des deux pays.
Les deux dirigeants ont effectué jeudi des visites virtuelles de deux écoles primaires situées respectivement dans la ville de Nairobi, au Kenya, et dans la ville de Ferryhill, en Angleterre, dans le cadre de l'initiative du Partenariat mondial pour l'éducation (GPE).
Au cours de la visite, M. Kenyatta a dit qu'il était essentiel que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité.
Il a fait remarquer que le Kenya a fait en sorte que l'enseignement élémentaire soit gratuit pour tous les élèves et que le pays s'effor?ait actuellement de réaliser une transition à 100 % entre les écoles primaires et secondaires.
La visite virtuelle conjointe s'inscrit dans le cadre de l'initiative du GPE, qui vise à réunir les cinq milliards de dollars américains nécessaires pour aider 175 millions d'enfants de pays à faible revenu à bénéficier d'une scolarité de qualité.
L'événement a eu lieu avant que le Kenya et la Grande-Bretagne ne coprésident le Sommet mondial de l'éducation qui se tiendra à Londres en juillet.
Aider les filles à bénéficier de 12 années d'éducation de qualité est l'un des investissements les plus judicieux que la communauté internationale puisse faire alors que le monde se remet de la COVID-19, a dit M. Johnson.
Selon lui, dans le monde entier, les filles dont l'éducation a été écourtée ou totalement refusée constituent une ressource inexploitée et pourraient être à la tête des efforts déployés pour sortir leurs communautés de la pauvreté.
"Le sommet mondial de l'éducation que nous organisons conjointement permettra de s'assurer que tous les jeunes ont la possibilité d'apprendre. Je félicite le gouvernement, la direction des écoles, les enseignants, les élèves et tous les partenaires pour l'excellent travail qu'ils accomplissent afin que chaque enfant re?oive une éducation de qualité", a conclu M. Johnson.