Dernière mise à jour à 10h02 le 09/11
Michel Djotodia, ancien président centrafricain de la transition entre 2013 et 2014 et ex-chef de la coalition rebelle Séléka, a confirmé ce dimanche qu'il ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle, et encore moins aux législatives.
Dans sa déclaration sur les ondes de la radiodiffusion nationale dimanche, M. Djotodia a indiqué avoir été incité, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, à soumettre sa candidature à la présidentielle et aux législatives prévues en décembre prochain. Il a cependant objecté qu'il n'en avait pas la possibilité, par respect envers les jeunes institutions républicaines, la Constitution et les textes législatifs.
Selon lui, il ne remplit pas toutes les conditions d'éligibilité, entre autres le séjour sinon la résidence sur le territoire national au moins un an avant le dép?t de la candidature présidentielle.
M. Djotodia a ainsi appelé ceux qui seraient dans les mêmes conditions que lui non seulement à respecter les lois électorales, mais aussi à s'abstenir de postuler dans le but de préserver la démocratie acquise, la concorde nationale et surtout la paix.
Les Centrafricains ont trop souffert et n'aspirent désormais qu'à la paix dans la sécurité, un objectif pour lequel il est prêt à se ranger du c?té du peuple, a-t-il souligné.
En 2013, M. Djotodia avait renversé le président Fran?ois Bozizé dans un coup d'Etat, contraignant ce dernier à l'exil. Cependant, la transition de M. Djotodia a été marquée par une escalade des violences, ce qui l'a contraint à démissionner, puis à prendre lui aussi le chemin de l'exil en janvier 2014.