Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) égyptien devrait monter de 5,5% à court terme pour l'année fiscale 2020-2021 qui a débuté en juillet, a déclaré jeudi dans un communiqué le ministère égyptien des Finances.

"L'Egypte souhaite remplir ses objectifs économiques et financiers et enregistrer un excédent initial malgré les défis nationaux et étrangers causés par la crise du COVID-19", selon le communiqué.

Le ministre Mohamed Maait a expliqué que la mise en place de grands projets de développement avait créé de nouvelles opportunités d'emploi, promu un climat attractif pour les investissements étrangers de manière à maximiser les capacités de production, augmenté le taux de croissance du PIB et réduit le déficit budgétaire et la dette publique.

Il a ajouté que le maintien de la note souveraine de l'Egypte à B2 avec une perspective stable, accordée par le service d'investissements de Moody's, "est un certificat de confiance qui reflète la capacité du gouvernement à adopter des politiques financières et économiques fructueuses qui ont permis à l'économie de résister aux défis et chocs étrangers et nationaux".

En parallèle, la ministre de la Planification et du Développement économique Hala el-Sa?d a souligné que le volume des investissements gouvernementaux avait enregistré une hausse de 26% au cours de l'année fiscale 2019-2020 dans les secteurs de l'éducation, de la santé, des transports, du logement, de la communication, de l'industrie et de l'irrigation.

Elle a ajouté que les revenus d'exportation non-pétroliers de la précédente année fiscale avaient été les plus importants des 10 dernières années. En outre, le déficit commercial a baissé de 5,4% au cours des neuf premiers mois de cette année-là en raison de la hausse moyenne de 0,5% des exportations.

Le rapport de Moody's a été publié au lendemain de la déclaration de la Banque centrale d'Egypte (BCE) affirmant que le pays avait remboursé 6,8 milliards de dollars de dette au premier trimestre de 2020.

Les dettes extérieures de l'Egypte s'élevaient à 111,29 milliards de dollars à la fin mars, selon la BCE.