Dernière mise à jour à 08h50 le 15/05
Des experts médicaux chinois aident les pays africains à gérer l'épidémie de COVID-19, a déclaré jeudi le Centre africain de contr?le et de prévention des maladies (CDC Afrique).
S'adressant à la presse jeudi, John Nkengasong, directeur du CDC Afrique, a indiqué que des experts médicaux de 32 pays africains avaient récemment organisé un webinaire avec leurs homologues chinois sur la meilleure fa?on de gérer l'épidémie de COVID-19 sur le continent.
"Nous avons récemment organisé un webinaire spécial réunissant 32 états membres de l'Union africaine avec des experts chinois pour discuter de la prise en charge des patients atteints de COVID-19 à Wuhan et de la médecine traditionnelle chinoise comme traitement alternatif face au COVID-19", a précisé M. Nkengasong.
"La semaine dernière, le CDC Afrique a tenu le neuvième séminaire hebdomadaire sur la communauté de pratique clinique impliquant 312 participants actifs pour discuter des approches de traitement actuelles du COVID-19", a-t-il ajouté.
De son c?té, la Commission nationale chinoise de la santé a déclaré que près de 1.000 experts médicaux chinois travaillent à long terme en Afrique.
Au fil des décennies, les équipes médicales chinoises en Afrique ont acquis une solide réputation dans l'utilisation de la médecine traditionnelle chinoise pour traiter des maladies, dont beaucoup sont chroniques et difficiles.
Alors que les cas de COVID-19 continuent d'augmenter à travers le continent africain, les experts médicaux chinois de la lutte contre la pandémie envoyés par le gouvernement chinois ont grandement aidé l'Afrique à faire face à la maladie.
S'adressant récemment à des journalistes, Benjamin Djoudalbaye, directeur de la division politique, diplomatie sanitaire et communications au CDC Afrique, a souligné que l'aide chinoise à l'Afrique dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 a été cruciale pour contenir le danger posé par la maladie.
"L'expérience réussie sur le COVID-19 en Chine a été une inspiration pour nous", a déclaré M. Djoudalbaye.