Dernière mise à jour à 11h34 le 26/02
Le ministère de la Santé kényan s'est engagé mardi à améliorer le taux de survie des enfants atteints de cancer en faisant augmenter les investissements publics et privés.
Alfred Karagu, directeur général de l'Institut national du cancer, qui relève du ministère de la Santé, a déclaré aux journalistes à Nairobi qu'en moyenne moins de 20% des enfants survivent au cancer au Kenya, contre 80% dans les pays développés.
"Le principal facteur expliquant le faible taux de survie des enfants atteints de cancer est la détection tardive de la maladie", a souligné M. Karagu lors du lancement de la deuxième marche annuelle de la Fondation de l'h?pital Gertrude pour la lutte contre le cancer chez les enfants, qui vise à recueillir dix millions de shillings (100.000 dollars américains) afin d'améliorer le diagnostic et le traitement du cancer chez les enfants.
Selon le ministère de la santé, le pays d'Afrique de l'Est enregistre chaque année environ 3.200 nouveaux cas de cancer chez les enfants chaque, contre un total de 48.000 cas de cancer.
M. Karagu a indiqué que le pays parviendra progressivement à améliorer le traitement des cancers grace à sa politique élaborée et au cadre législatif qui a été mis en place pour guider le secteur de la santé.
Il a noté qu'actuellement, le budget de la santé publique est fortement orienté vers le financement des maladies infectieuses.
Il a révélé que les défis en matière de traitement des cancers de l'enfant incluent notamment le faible accès aux soins pour les patients des régions reculées et rurales.
M. Karagu a ajouté qu'il y a également un nombre limité de membres des personnels de santé formés à la gestion des cancers pédiatriques et qu'il existe seulement deux centres de gestion globale des cancers infantiles dans le secteur public.