Dernière mise à jour à 15h12 le 12/07
Les investissements du secteur public devront atteindre près de 20,5 milliards de dollars (195 milliards de dirhams) en 2019, a annoncé le gouvernement marocain.
Selon le chef de gouvernement, Saad Dine El Otmani, l'exécutif était conscient de l'importance des investissements publics et s'engageait à mettre en place un système intégré de gestion et d'évaluation de ces investissements, à améliorer la qualité du choix des projets d'investissement et des moyens de les mettre en ?uvre, au bénéfice des citoyens et contribuant à la production de richesses et à la création d'emplois.
M. El Otmani, qui s'exprimait en début de semaine à la chambre des conseillers, a indiqué que "le Maroc avait consenti des efforts considérables au cours des dernières années en matière d'investissements publics: le montant total des investissements publics, qui comprend les investissements du budget général, des entreprises publiques et des collectivités territoriales a augmenté de 16,5% entre 2011 et 2019, pour atteindre 30% du PIB faisant ainsi du Maroc l'un des premiers pays en matière du taux d'investissement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord".
De son c?té, le taux d'exécution des investissements est passé de 62,43% en 2013 à 78,99% en 2017, soit une progression de près de 17 points en quatre ans.
Il a cependant indiqué que le Royaume a toujours besoin de réaliser des taux de croissance élevés et réguliers, qui contribuent qualitativement à offrir des opportunités d'emploi suffisantes aux jeunes, à élever le niveau de vie de la population et à intégrer les catégories pauvres et vulnérables.
Par ailleurs, le chef de l'Exécutif a évoqué l'augmentation constante des besoins de financement nécessaires pour accélérer le processus de rattrapage économique par rapport aux pays émergents, surtout que la durabilité du financement des infrastructures par le budget général est devenue une réelle problématique, en plus de la nécessité de se prémunir contre l'augmentation de la dette publique, en dépit du début de la régression de son taux en 2018.