Dernière mise à jour à 09h45 le 13/05
Six ministres du gouvernement du président Patrice Talon, élus députés lors du scrutin législatif du 28 avril dernier, pour le compte de la huitième législature du parlement béninois, depuis l'avènement du renouveau démocratique de février 1990, sont contraints de déposer leurs démissions de l'exécutif avant d'aller siéger au Parlement, a appris dimanche Xinhua de source officielle à Cotonou.
"Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat parlementaire. En conséquence, tout agent public élu député est placé dans la position de détachement de longue durée dans les trente (30) jours qui suivent son entrée en fonction...", stipule l'article 258 du Code électoral.
Ainsi, pour se conformer à cette disposition, les six ministres, notamment Alassane Se?dou, ministre des Infrastructures et des Transports; Sacca Lafia, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique ; Oswald Homéky, ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports; Abdoulaye Bio Tchané, ministre du Plan et du Développement; Kakpo Mahougnon, ministre des Enseignements secondaire, technique et professionnel et enfin de Nouatin Alain Fortunet, ministre délégué chargé de la Défense nationale, sont contraints de quitter l'exécutif pour le législatif.
A cet effet, pour étoffer son équipe gouvernementale après le départ de ces ministres pour le parlement, le président béninois, Patrice Talon, aurait entamé depuis ces dernières semaines, des consultations politiques au sein des mouvements politiques en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.